Jeudi 09 Juin 2022
L’UDAF de la Moselle a invité les candidats aux élections législatives
Dans le cadre des élections législatives des 12 et 19 juin 2022, le Conseil d'Administration de l'UDAF a invité les candidats mosellans pour un échange sur une sélection de thèmes à résonnance familiale.
Il s'est déroulé au siège de l'UDAF sur le site de MERCY, ce mercredi 8 juin.
Cette rencontre a été co-animée par Madame de JUVIGNY et Monsieur MOREL administrateurs avec la participation de Monsieur Philippe ROTHEA, Monsieur Jean-Claude THINES, Monsieur Jean SCHERER, Monsieur Robert HEMMERSTOFFER, Madame Rosette PAGANI, Madame Marie-Hélène FOURNIER.
Les candidats présents :
Monsieur Olivier BAUCHAT (rassemblement national),
Monsieur Christian BEMER (Reconquête),
Madame Françoise GROLET (Rassemblement National),
Madame Marie-Louise KUNTZ (Les Républicains),
Madame Esther LEICK (NUPES),
Madame Anne-Marie LINDEN-GUESDON (Droite et centre Unis),
Madame Marie-Jo ZIMMERMANN (sans investiture officielle)
Les thèmes abordés :
Le pouvoir d'achat :
Le pouvoir d'achat a été un point essentiel de la campagne récente pour l'élection présidentielle et tient une place importante dans cette campagne des législatives.
Les familles se projettent dans l'avenir et leurs enfants sont notre société de demain. Ils sont notamment l'avenir de la protection sociale.
Or, les familles n'ont pas aujourd'hui le nombre d'enfants qu'elles souhaiteraient.
Différentes mesures ont pesé négativement notamment depuis 2013 sur la politique familiale : diminution par deux fois du plafond du quotient familial, mise sous conditions de ressources des allocations familiales, raccourcissement de l'indemnisation du congé parental, décalage de la prime de naissance, durcissement des conditions de ressources pour les aides à la garde d'enfant, revalorisation des allocations pour les familles inférieures à l'inflation.
Que feront les candidats s'ils sont élus ?
Un point semble presque faire l'unanimité : la suppression de la condition de ressources pour le calcul des allocations familiales (la représentante de NUPES semble être pour le maintien de cette condition )
Les propositions mises en avant par les candidats portent sur :
Le temps partiel subi et non choisi, l'insuffisante disponibilité de modes de garde diversifiés, leur coût pour les familles malgré les aides publiques, l'absence d'obligation pour les entreprises de prendre en compte un volet familial dans leur responsabilité sociale, sont, entre autres, des freins à une meilleure conciliation des différents temps pour les familles.
Comment les candidats se positionnent ils sur ces questions ?
L'actualité met quasi quotidiennement en évidence les violences que subissent le plus souvent des femmes de la part de leur conjoint ou compagnon, violences dont sont témoins les enfants. Souvent, ces violences se poursuivent après la séparation du couple. Dans les cas de violences au domicile familial, c'est la victime qui doit quitter ce domicile avec ses enfants. Tous perdent ainsi leur environnement personnel, social, scolaire… Les victimes subissent alors une « double peine »
Quelles sont les mesures proposées par les candidats ?
La fermeture annoncée des urgences de l'hôpital Legouest (seul service d'urgence en proximité du centre-ville de Metz), les alertes lancées quasi quotidiennement sur la surcharge des hôpitaux, la fatigue des personnels, l'insuffisance des moyens, mettent en évidence les grandes difficultés actuelles de notre système de soins. Dans le même temps, les besoins en matière de santé sont toujours aussi grands et les français réaffirment leur attachement aux services de santé et à leurs personnels.
Comment les candidats envisagent ils ces questions ?
Les récentes révélations par la presse sur des pratiques de certains EHPAD, la mise en évidence depuis de nombreuses années de l'émergence de la prise en charge de la dépendance comme un enjeu social majeur, les conditions matérielles de vie des personnes âgées et des personnes handicapées sont des sujets qui concernent peu ou prou toutes les familles.
Quelles mesures les candidats proposent-ils sur ces sujets ?
Un sujet paraît faire l'unanimité : la déconjugalisation du calcul de l'Allocation Adulte Handicapé et de la pension de réversion)
Il s'est déroulé au siège de l'UDAF sur le site de MERCY, ce mercredi 8 juin.
Cette rencontre a été co-animée par Madame de JUVIGNY et Monsieur MOREL administrateurs avec la participation de Monsieur Philippe ROTHEA, Monsieur Jean-Claude THINES, Monsieur Jean SCHERER, Monsieur Robert HEMMERSTOFFER, Madame Rosette PAGANI, Madame Marie-Hélène FOURNIER.
Les candidats présents :
Monsieur Olivier BAUCHAT (rassemblement national),
Monsieur Christian BEMER (Reconquête),
Madame Françoise GROLET (Rassemblement National),
Madame Marie-Louise KUNTZ (Les Républicains),
Madame Esther LEICK (NUPES),
Madame Anne-Marie LINDEN-GUESDON (Droite et centre Unis),
Madame Marie-Jo ZIMMERMANN (sans investiture officielle)
Les thèmes abordés :
Le pouvoir d'achat :
Le pouvoir d'achat a été un point essentiel de la campagne récente pour l'élection présidentielle et tient une place importante dans cette campagne des législatives.
Les familles se projettent dans l'avenir et leurs enfants sont notre société de demain. Ils sont notamment l'avenir de la protection sociale.
Or, les familles n'ont pas aujourd'hui le nombre d'enfants qu'elles souhaiteraient.
Différentes mesures ont pesé négativement notamment depuis 2013 sur la politique familiale : diminution par deux fois du plafond du quotient familial, mise sous conditions de ressources des allocations familiales, raccourcissement de l'indemnisation du congé parental, décalage de la prime de naissance, durcissement des conditions de ressources pour les aides à la garde d'enfant, revalorisation des allocations pour les familles inférieures à l'inflation.
Que feront les candidats s'ils sont élus ?
Un point semble presque faire l'unanimité : la suppression de la condition de ressources pour le calcul des allocations familiales (la représentante de NUPES semble être pour le maintien de cette condition )
Les propositions mises en avant par les candidats portent sur :
- La baisse de la TVA à 5,5% sur les produits énergétiques, la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité, rendre les emplois plus intéressants pour les femmes, par rapport aux coûts des modes de garde (RN)
- La distinction à faire entre la politique familiale et la politique sociale, la réduction de l'écart entre le désir d'enfant des familles et le nombre réel d'enfants qu'elles ont (RN)
- Le blocage des prix de l'énergie et des produits de première nécessité, la revalorisation du SMIC, l'organisation d'une « conférence sociale », la revalorisation des métiers qui recourent au temps partiel et qui sont souvent occupés par des femmes, pouvoir les nombreux emplois vacants (NUPES)
- Augmentation des salaires les plus modestes, baiser la CSG de manière dégressive, améliorer la rémunération des femmes à travail équivalent à celui des hommes, doubler le plafond du quotient familial (Reconquête)
- Défiscalisation des heures supplémentaires pour encourager le travail, redonner des valeurs aux familles, « si les parents ne se lèvent pas, les enfants non plus » (Droite et unis)
- Donner des valeurs familiales et des « valeurs travail », ne pas stigmatiser les bénéficiaires du RSA, fixer du reste à charge pour les familles, identiques pour tous les modes de garde, « à travail égale, salaire égal », défiscaliser les heures supplémentaires.
Le temps partiel subi et non choisi, l'insuffisante disponibilité de modes de garde diversifiés, leur coût pour les familles malgré les aides publiques, l'absence d'obligation pour les entreprises de prendre en compte un volet familial dans leur responsabilité sociale, sont, entre autres, des freins à une meilleure conciliation des différents temps pour les familles.
Comment les candidats se positionnent ils sur ces questions ?
- Instaurer un salaire parental pour faciliter le choix entre les parents de celui qui restera auprès des enfants (RN)
- Créer 500 000 places de crèches publiques avec une tarification progressive selon les revenus, instaurer un montant de retraite garanti, protecteur dans le cas de carrières interrompues souvent féminines, créer des jardins d'enfants pour les enfants qui ne peuvent pas partir en vacances, instaurer un congé parental de durée équivalente pour les hommes et les femmes pour ne pas pénaliser les femmes qui travaillent, (NUPES)
- Arrêter de fermer des antennes du planning familial (NUPES)
- Aucune antenne du planning familial n'a été fermée en Moselle, celle de MERCY a été rapprochée du centre-ville de METZ (LR)
- Les métiers du social sont dévalorisés, ils n'attirent plus les jeunes et il n'y a pas de salariés de disponibles pour des nouvelles places de crèche. Les Maisons d'Assistantes Maternelles sont l'avenir, car moins chères que les crèches (LR)
- Oui à la revalorisation des métiers du sanitaire et du social, les « gens sont écoeurés » par les salaires et les conditions de travail (NUPES)
- Il faut prolonger les aides à la garde d'enfant au-delà de 6 ans quelques soient les revenus (Droite et centre unis)
- Il ne faut pas donner d'allocations à des personnes qui n'en ont pas le besoin (NUPES)
L'actualité met quasi quotidiennement en évidence les violences que subissent le plus souvent des femmes de la part de leur conjoint ou compagnon, violences dont sont témoins les enfants. Souvent, ces violences se poursuivent après la séparation du couple. Dans les cas de violences au domicile familial, c'est la victime qui doit quitter ce domicile avec ses enfants. Tous perdent ainsi leur environnement personnel, social, scolaire… Les victimes subissent alors une « double peine »
Quelles sont les mesures proposées par les candidats ?
- Il faut augmenter le nombre de « téléphones grave danger », faire de la prévention et protéger les victimes. Comme souligné par l'UDAF, les victimes doivent quitter le domicile (souvent avec les enfants) et perdre leur environnement de vie. Il n'y a pas d'autre solution actuellement. (LR)
- Il faudrait identifier des logements pour les auteurs de violences et permettre aux victimes de rester au domicile. La justice doit avoir plus de moyens (projet de multiplier les personnels par 2). Il faut faire baisser le temps de préventive (RN)
- Les violences de enfants envers les aînés ne sont pas prises en compte (LR)
- La formation et des solutions d'hébergement sont nécessaire face à ces violences. Peu de femmes violées portent plainte et peu de ces plaintes aboutissent. Des législations existent, il faut les appliquer plutôt que d'en créer de nouvelles (NUPES)
La fermeture annoncée des urgences de l'hôpital Legouest (seul service d'urgence en proximité du centre-ville de Metz), les alertes lancées quasi quotidiennement sur la surcharge des hôpitaux, la fatigue des personnels, l'insuffisance des moyens, mettent en évidence les grandes difficultés actuelles de notre système de soins. Dans le même temps, les besoins en matière de santé sont toujours aussi grands et les français réaffirment leur attachement aux services de santé et à leurs personnels.
Comment les candidats envisagent ils ces questions ?
- Les urgences sont un passage obligé pour les patients dans certains cas, alors que cela n'est pas utile. Il faudrait développer des maisons de santé (LR)
- Le problème actuel de la santé c'est le nombre de lits par habitant. La maîtrise des risques s'est malheureusement traduite en maîtrise des coûts. A l'hôpital de MERCY, il y a presque autant de personnels administratifs que de personnels soignants (NUPES)
Les récentes révélations par la presse sur des pratiques de certains EHPAD, la mise en évidence depuis de nombreuses années de l'émergence de la prise en charge de la dépendance comme un enjeu social majeur, les conditions matérielles de vie des personnes âgées et des personnes handicapées sont des sujets qui concernent peu ou prou toutes les familles.
Quelles mesures les candidats proposent-ils sur ces sujets ?
Un sujet paraît faire l'unanimité : la déconjugalisation du calcul de l'Allocation Adulte Handicapé et de la pension de réversion)
- Il faut accompagner les personnes handicapées vers l'emploi et créer un service public de la dépendance. Créer 10000 places par ans sur 5 ans dans des EHPAD publics. Les structures privées, sans contrôle, privatises des profits au détriment des résidents (NUPES)
- L'AAH devrait être augmentée au niveau du SMIC et accompagnée d'une aide à l'insertion professionnelle (NUPES)
- Les EHPAD sont devenus des établissements commerciaux
- Il faut favoriser le maintien des personnes âgées chez elles (RN)
Contribution de Monsieur Belkhir BELHADDAD
Contribution de Madame Marie-Jo ZIMMERMANN
Madame de JUVIGNY, administratrice de l'UDAF, a été interviewée par France Bleu ce mercredi 8 juin à 8h45.
France Bleu a publié un article sur cette rencontre.
Lien vers l'article : Législatives : l'UDAF de Moselle à la rencontre des candidats (francebleu.fr)France Bleu a publié un article sur cette rencontre.
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