Vincent Morel, nouveau président de l’Udaf pour « défendre les 300 000 familles de Moselle »
Vincent Morel, militant associatif de longue date, vient d'être élu nouveau président de l'Union départementale des associations familiales (Udaf 57). Photo RL /Gilles WIRTZ
Elle représente une soixantaine d'associations. « Et défend les intérêts des 300 000 familles de Moselle », décompte Vincent Morel. À 37 ans, le Messin, déjà président fondateur de l'Union des familles laïques de Moselle (Ufal57), vient d'être élu président de l'union départementale des associations familiales (Udaf 57). Un sacré challenge (bénévole), que le juriste de formation a accepté. « On me l'a proposé. J'ai toujours voulu défendre mes idées et les familles. La laïcité unit la société. C'est cohérent avec les missions sociales de l'Udaf », insiste ce militant associatif de la première heure , conscient de l'importance de la responsabilité qu'il endosse, alors que le pouvoir d'achat, l'emploi et les questions sociétales sont au coeur de l'actualité et des besoins.
En Moselle, l'Udaf compte 300 salariés et 13 000 usagers, suivis par ses services de protection. C'est d'ailleurs la première Udaf de France, en pluralité d'activités : protection des personnes (tutelle, curatelle) mais aussi insertion par le logement et l'emploi, conseil budgétaire. Une centaine de bénévoles représente également les familles dans de nombreux conseils d'administration (CCAS, CAF, hôpitaux…).
Vincent Morel : «Tous les pans de la société sont concernés par nos missions, à nous de nous saisir des questions et de faire des propositions concrètes pour agir ». Photo RL /Gilles WIRTZ
Rendre plus visibles les missions
L'Udaf est clairement identifiée par ses partenaires publics. Mais elle a également un rôle de porte-parole, pour toutes les familles. « La loi fait de nous un défenseur des familles auprès des pouvoirs publics. » Vincent Morel liste déjà ses priorités. « Nous voulons nous mobiliser pour une revalorisation salariale des métiers du médico-social, qui dépendent de l'État et des collectivités sociales. Nous voulons peser aussi pour la revalorisation des minima sociaux. » Toutes les questions sociétales seront mises en avant de la sécurité alimentaire, à la protection des enfants qui surfent sur internet. Comme l'inclusion des personnes atteintes de handicap ou des seniors, qu'ils souhaitent aller en Ehpad ou rester à domicile. « Il faut faire respecter les libertés et les droits de chacun. Parmi les préoccupations, il y a aussi le fait de réussir à concilier vies professionnelle et familiale. Nous avons beaucoup d''exemples de personnes qui choisissent de ne pas avoir d'enfants parce qu'ils estiment qu'ils n'en ont pas les moyens. Il faut faire en sorte que tous ceux qui veulent être parents puissent le devenir. Tous les pans de la société sont concernés par nos missions, à nous de nous saisir des questions et de faire des propositions concrètes pour agir. » L'Udaf interpelle déjà les élus. Des événements grand public ou à destination d'autres associations seront organisés pour communiquer et attirer de nouveaux adhérents.