Vendredi 07 Juin 2024
L'UDAF a rencontré les députés mosellans
Les UDAF ont notamment pour missions d'être les « porte-paroles » des problématiques familiales auprès des élus locaux et nationaux.
Comme elle le fait depuis plusieurs années, l'UDAF a donc sollicité les Parlementaires mosellans, Députés et Sénateurs pour une rencontre dans les locaux de son siège de Mercy.
Le vendredi 17 mai 2024, trois députés mosellans ont répondu favorablement à l'invitation du Conseil d'Administration de l'UDAF pour un échange centré sur la baisse de la natalité.
Les principales réponses apportées par les élus sur les moyens de permettre aux familles d'avoir les enfants qu'elles désirent sont les suivantes :
Madame Charlotte LEDUC (La France insoumise – Nouvelle Union Populaire écologique et sociale – 3ème circonscription)
La baisse de la natalité n'est pas une fatalité. Il faut agir en particulier sur les inégalités économiques et la transition écologique. Les futurs parents n'ont pas confiance en l'avenir et des problèmes d'infertilité se posent.
Le congé parental devrait être rendu obligatoire, car aujourd'hui c'est un « faux choix » qui pèse principalement sur les femmes.
De plus, le recul de l'âge de la retraite entraîne la perte de relais familiaux.
Je suis favorable au versement de l'Allocation de Rentrée Scolaire dès 3 ans, les coûts de scolarité devraient être nuls, les allocations familiales versées dès le premier enfant et il faut revenir à l'universalité des allocations familiales.
Monsieur Belkhir BELHADDAD (Renaissance – 1ère circonscription)
Le contexte global est effectivement anxiogène, la baisse du chômage est toutefois un point positif et le financement de la sécurité sociale se fait par l'emploi.
Je suis favorable à l'universalité des allocations familiales, même si l'effort de solidarité vers les familles est déjà important.
La prise en compte du « temps de l'enfant » dans toutes les activités fondamentales doit être favorisé : acquisition des savoirs fondamentaux, sport, apprentissage de la laïcité…
Toutes les familles doivent pouvoir être accompagnées, notamment dans le domaine de la parentalité.
Je suis favorable à une approche politique concertée avec les autres groupes à l'Assemblée.
Monsieur Ludovic MENDES (Renaissance – 2ème circonscription)
Concernant le congé parental, je suis favorable à un congé fractionnable de 6 mois par parent.
Notre société est confrontée à des phénomènes de violence des jeunes. Il n'est pas possible de répondre à la violence des enfants par une autre violence.
Les parents ne sont pas démissionnaires, mais ils peuvent être dépassés.
Les réponses seront dans l'aide à la parentalité, le dialogue et les échanges entre parents.
Il faut créer plus de solidarité.
Les travailleurs sociaux sont dans un état d'épuisement important.
L'Etat se désengage de l'Aide sociale à l'Enfance et donc d'une certaine manière de l'accompagnement de « ses » enfants.
De fait, les violences à l'encontre des enfants sont en augmentation.
Comme elle le fait depuis plusieurs années, l'UDAF a donc sollicité les Parlementaires mosellans, Députés et Sénateurs pour une rencontre dans les locaux de son siège de Mercy.
Le vendredi 17 mai 2024, trois députés mosellans ont répondu favorablement à l'invitation du Conseil d'Administration de l'UDAF pour un échange centré sur la baisse de la natalité.
Les principales réponses apportées par les élus sur les moyens de permettre aux familles d'avoir les enfants qu'elles désirent sont les suivantes :
Madame Charlotte LEDUC (La France insoumise – Nouvelle Union Populaire écologique et sociale – 3ème circonscription)
La baisse de la natalité n'est pas une fatalité. Il faut agir en particulier sur les inégalités économiques et la transition écologique. Les futurs parents n'ont pas confiance en l'avenir et des problèmes d'infertilité se posent.
Le congé parental devrait être rendu obligatoire, car aujourd'hui c'est un « faux choix » qui pèse principalement sur les femmes.
De plus, le recul de l'âge de la retraite entraîne la perte de relais familiaux.
Je suis favorable au versement de l'Allocation de Rentrée Scolaire dès 3 ans, les coûts de scolarité devraient être nuls, les allocations familiales versées dès le premier enfant et il faut revenir à l'universalité des allocations familiales.
Monsieur Belkhir BELHADDAD (Renaissance – 1ère circonscription)
Le contexte global est effectivement anxiogène, la baisse du chômage est toutefois un point positif et le financement de la sécurité sociale se fait par l'emploi.
Je suis favorable à l'universalité des allocations familiales, même si l'effort de solidarité vers les familles est déjà important.
La prise en compte du « temps de l'enfant » dans toutes les activités fondamentales doit être favorisé : acquisition des savoirs fondamentaux, sport, apprentissage de la laïcité…
Toutes les familles doivent pouvoir être accompagnées, notamment dans le domaine de la parentalité.
Je suis favorable à une approche politique concertée avec les autres groupes à l'Assemblée.
Monsieur Ludovic MENDES (Renaissance – 2ème circonscription)
Concernant le congé parental, je suis favorable à un congé fractionnable de 6 mois par parent.
Notre société est confrontée à des phénomènes de violence des jeunes. Il n'est pas possible de répondre à la violence des enfants par une autre violence.
Les parents ne sont pas démissionnaires, mais ils peuvent être dépassés.
Les réponses seront dans l'aide à la parentalité, le dialogue et les échanges entre parents.
Il faut créer plus de solidarité.
Les travailleurs sociaux sont dans un état d'épuisement important.
L'Etat se désengage de l'Aide sociale à l'Enfance et donc d'une certaine manière de l'accompagnement de « ses » enfants.
De fait, les violences à l'encontre des enfants sont en augmentation.
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