Vincent Morel, président de l’Udaf 57 : « Il faut mieux protéger les aidants »
Vincent Morel, président de l'Udaf 57, à la Journée des familles organisée ce samedi 18 mai place d'Armes. Photo Gaël Calvez
Vous avez choisi, pour cette 2e édition de la Journée des familles, de mettre en avant les aidants familiaux. Pourquoi ?
Vincent Morel, président de l'Udaf 57 : « Nous voudrions que leur rôle soit mieux reconnu dans notre société. Aujourd'hui, il y a 11 millions d'aidants en France, qui représentent, comme l'écrit Marina Al Rubaee, que nous avons accueillie hier en conférence [autrice du livre Les proches aidants pour les Nuls, 2021, N.D.L.R.], 126 milliards d'économie pour l'État, parce que ce sont des bénévoles ! 59 % des aidants sont des actifs qui, pour aider leurs proches, doivent s'absenter, or il y a encore peu d'aides et les indemnisations sont faibles. »
Vous aviez inscrit cette Journée des familles sur votre feuille de route lorsque vous avez été élu président de l'Udaf 57…
« Avec le conseil d'administration, nous voulons valoriser nos associations familiales et, surtout, les activités des salariés et des bénévoles. Familles Rurales lutte contre l'isolement, la Famille du Cheminot propose des activités de sorties, l'Unafam accompagne les familles de personnes vivant avec des troubles psychiques… Cette journée est aussi le moyen de montrer ce que font les 300 salariés de l'Udaf. »
« On accuse assez facilement les Français d'être des individualistes, alors qu'ils sont des milliers à s'investir ! »
Votre mandat s'achève en juin. Un bilan ?
« J'ai découvert une implication des salariés et des bénévoles qui est remarquable. Ce sont des héros du social. Ils ont une vocation d'accompagner les gens. On accuse assez facilement les Français d'être des individualistes, alors qu'ils sont des milliers à s'investir ! »